26 mars 2018

"Grenoble 1968, Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère"

  Lors de quelques jours de vacances de retour aux pieds de mes montagnes, ma mère m'a proposé une exposition au Musée Dauphinois pour célébrer le cinquantième anniversaire des Jeux Olympiques d'hiver de Grenoble.


  L'exposition s'ouvre évidemment sur la genèse de ces Jeux Olympiques, tout en rappelant l'histoire des JO antiques et modernes ainsi que la vision de Pierre de Coubertin.
  Toujours en terme de contextualisation, nous pouvons regarder un reportage de l'époque nous entrainant dans Grenoble et nous montrant les travaux réalisés pour accueillir les Jeux, et il est tout à fait intéressant de noter que certains bâtiments, comme la MC2 (Maison de la Culture) ont été bâtis pour cette occasion, dans un grand plan d'urbanisation, ce qui n'est pas forcément évident.
  Nous pouvons voir tout ce qui a été fait dans la région en terme de développement afin de se montrer à la hauteur de l'événement, chose qui dépasse largement le cadre des purs JO.


  Ce qui est évident, par contre, c'est de retrouver la torche olympique qui nous est bien sûr présentée. Plus loin dans l'exposition, nous pouvons nous prendre en photo avec une reproduction, faisant partie des propositions ludiques, comme une descente dans un simulateur de bobsleigh.


  Mais ce qui m'a le plus plu, ça a été de retrouver les réelles médailles gagnées lors de ces Jeux, de même le matériel utilisé comme des skis et j'en passe. Voilà qui avait une saveur émotionnelle, quand bien même n'ai-je pas vécu cette période. Le fait de savoir que des champions ont réalisé les plus belles performances de leurs carrières grâce à ces patins, ces skis, cette luge, c'est juste poignant.


  Enfin, l'exposition propose quelques extras qui montrent bien le rayonnement national qu'ont les Jeux Olympiques, utilisés comme une vitrine afin de montrer l'étendu du savoir faire et de la culture de tout un pays. Ainsi, nous pouvons retrouver les tenus des hôtesses signées Balmain, ou encore des carrés de soie thématisés, notamment par la maison Hermès, mais aussi des produits du quotidien et tout un merchandising plus standard.

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  Une petite exposition intéressante et assez complète qui rappèlera des souvenirs à certains et en fera rêver d'autres.

Grenoble 1968, Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère jusqu'au 07 janvier 2019 au musée Dauphinois (Grenoble)
✒Tarifs : gratuit
Accès au musée

★★★★☆
—xoxo

25 mars 2018

2018 Goals #3 : Coup de vent sur mes vernis

  Vous avez déjà pu le noter avec mon désir de faire le vide dans mes thés, j'ai souhaité faire la même chose avec mes vernis à ongles.
  Cette démarche, je l'ai entrepris depuis un moment, en fait. Ca faisait plus d'un an que j'ai téléchargé l'application "Thing Counter" pour y entrer absolument toutes les références que je possédais et ainsi voir desquelles je me servais le plus... les résultats ont été sans appel et je poursuis afin de refaire un tri l'année prochaine.
  De fait, je ne compte pas faire du vide afin de racheter des références, mais bien pour m'en débarrasser.


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  Du coup, j'ai repris l'exacte classification présentée dans mon précédent article sur le sujet, afin de voir ceux que j'ai retiré. Au final, soit que je les ai terminé, soit que je les ai donné, voir jeté (en fonction de leur état conservation), après deux tris, j'ai retiré 87 vernis de ma collection. A l'heure actuelle, il m'en reste 86, certaines références ayant été ajoutées après le susmentionné article.
  Je suis positivement choquée d'avoir soustrait plus de la moitié de mes vernis de ma collection !

White Matter, Formula X // Wham!, Formula X // Meteoric, Formula X // Dark Matter, Formula X // Minsk, Mavala

Hologram 351 Starry Grey, Kiko // Chai, Barry M. // Freaky Like Freud, Formula X // Need For Speed, Formula X // ?, Cucciolo

Girls Love Diamonds, OPI // Skull & Glossbones, OPI // Vroom, Formula X // Holographic 399 Silk Taupe, Kiko // Gatsby, Marc Jacobs

319 Light Dove, Kiko // Rain Rain Go Away, Rimmel // Turbulent, Formula X // Bleu nuit, Yves Rocher // Majestic, Formula X

523 Royal Blue, Kiko // 522 Pearly Sapphire Blue, Kiko // 529 Metallic Beetle, Kiko // 524 Blue Multicolor, Kiko // 517 Metallic Steel Blue, Kiko

Electro libre, Etam // Sun Pearl 429 Blue Spot, Kiko // Omni, Formula X // 520 Gentian Blue Metallic, Kiko // ?, Bourjois

528 Ocean Green, Kiko // 342 Sea Green, Kiko // 536 Metallic Quartz Green, Kiko // 346 Olive Drab, Kiko // Unmistakable, Formula X

Matte ?, Claire's // Bleu water, Bourjois // Mirror 623 Blue, Kiko // Lilas, Peggy Sage // Cupcake 653 Wisteria, Kiko

518 Light Navy Blue, Kiko // Infatuated, Formula X // Extraordinary, Formula X // 245 Pearly Dark Ruby, Kiko // 515 Metallic Plain Chocolate, Kiko

Anti Fashion, MAC // Zinzolin, Etam // Mauve naïf, Yves Saint Laurent // 293 Viola del Pensiero, Kiko // Haphazard, Formula X

Sweet Sixteen, Etam // Techno Bar à Tokyo 42, Bourjois // Matte ?, Claire's // Indelible, Formula X // 338 Light Lavender, Kiko

Racy, Formula X // Serendipity, Essence // Nuage pailleté, Peggy Sage // Happily Ever After, ILNP // 512 Metallic Rosy Taupe, Kiko

318 Light Mauve, Kiko // 378 Light Plum, Kiko // 499 Dahlia Mauve, Kiko // Foxxy, Formula X // 290 Dark Magenta, Kiko

September, Kure Bazaar // A+, Formula X // Fushia, Yves Rocher // Fuchsia bucolique, Bourjois // Eureka, Formula X

Matte ?, Claire's // Vanille fraise, Etam // 250 Rosa Acceso, Kiko // 487 Metallic Rose, Kiko // Rose gloss, Nivea

Diabolo grenadine, Etam // Sugar Dady, Etam // Sweet Retreat, Rimmel // Miss U Baby, Etam // Candyfloss, Nivea

Brazen, Formula X // 261 Sparkle T. Pearly Amethyst, Kiko // Halo, WIP // 510 Mauve Grey, Kiko // Ladies First, Formula X

Rose pastel, Yves Rocher // Intensity, Formula X // Soft Rose, Nivea // Thrilling, Formula X // Dragée, Etam

Let's Do Anything We Want!, OPI // Dîner à Paris 37, Bourjois // Obsessed, Formula X // Rouge obscur, Bourjois // Ignite, Formula X

498 Pearly Cherry Purple, Kiko // 286 Purple Red, Kiko // Fahrenheit, Formula X // 239 Vermilion Red, Kiko // X <3 rouge, Formula X

Flashy, Formula X // Rouille, ma poule, Etam // Red Hot Gold, Etam // 223 Pearly Copper, Kiko // Cocktail Hour, MAC

70's Show, Etam // Brun henné, Yves Saint Laurent // Motivated, Formula X // 235 Pearly Orange, Kiko // Are You Reddy?, Bourjois

Red-dy And Willing, Covergirl // 490 Pearly Salamander Red, Kiko // 367 Pearly Salmon, Kiko // Tous aux abris-cots !, Etam // Emplettes à New-York 10, Bourjois

?, Cucciolo // Epiphany, Formula X // Or métallisé, Yves Rocher // Uncorked, Formula X // Cinéma à Bombay 54, Bourjois

Treasure, Mavala // Privilège, Etam // Sandy & Chic, Etam // 481 Metallic Gold, Kiko // ?, Cucciolo

Glitz, Formula X // 356 Melon, Kiko // Jaune explosif, Gemey // Matte ?, Claire's // Loop The Loop, Ciaté

Kalahari Kiss, China Glaze // Carnival, WIP // British Accent, Etam // 535 Mettalic British Green, Kiko // 532 Pearly Amazon Green, Kiko

Rocket Fuel, Formula X // 347 Dark Green, Kiko // Duo-chrome 396 Bright Peacock, Kiko // 533 Pearly Golden Green, Kiko // 534 Green Forest, Kiko

Radioactive, Formula X // Caught With My Khakis Down, Sephora by OPI // Zap, Formula X // Matte ?, Claire's // Mirror 627 Lime Green, Kiko

349 Light Olive Green, Kiko // Bionic, Formula X // On The Rocks, Formula X // 514 Pearly Golden Coffee, Kiko // 324 Dark Chocolate, Kiko

513 Milk Chocolate, Kiko // Tea & Toast, Butter // 322 Caffe Latte, Kiko // Perfection, Formula X // 371 Gold Rosy Brown, Kiko

Spiked, Formula X // 220 Satin Beige, Kiko // Cupcake 649 Apricot, Kiko // Dare It Nude, Essence // BCBeigeG, Etam

Breakfast à Londres 15, Bourjois // You're So Vain-illa, OPI // Naturel pivoine, Peggy Sage // Top coat métamorphic azalée, Peggy Sage // Matte ?, Claire's

Base, Kiko // Elixir d'huile 100% végétal, Yves Rocher

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  Je ne peux que vous conseiller et même vous recommander de faire ce type de tri dans vos affaires — j'avais d'ailleurs pu le faire dans mes vêtements auparavant —, ça fait un bien fou ! Il n'y a pas de meilleur moment dans l'année pour le faire (que ce soit au passage d'une année à une autre ou au grand ménage de printemps, même en plein hiver, prenez le temps de votre bien-être), il faut juste se lancer.

—xoxo

21 mars 2018

De la vacuité du Beau — Ma lecture du mois (février 2018)

  Une lecture faite sur plusieurs mois... un peu laborieuse... alors que je pensais accrocher bien plus !


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  Mademoiselle de Maupin, Théophile Gautier, Editions Flammarion, coll. GF Flammarion, 1966

  Le moins que je puisse dire, c'est que cette lecture fut laborieuse. J'ai mis plus de deux mois à terminer ce roman, là où deux semaines me suffisent lorsque je n'ai pourtant pas le temps de lire... La raison en est toute simple : les protagonistes sont d'un creux ! mais je vais y revenir.
  Mis à part cela, appréciant déjà l'écriture de Gautier, j'ai beaucoup aimé ses longues descriptions, presque relevant du songe, des décors, des situations... mais pas des sentiments. Car ils sont froids. J'entends par là qu'ils sont cruellement égoïstes, ce qui contraste avec l'impression de rêverie, parfois pastorale, instaurée. L'effet est voulu : confronter le rêve du Beau, de l'Idéal, du Parfait à la froideur et la rudesse de notre monde, personnifié au travers de deux personnages d'une vacuité folle et d'un égoïsme sans borne qui seront nos seuls repères puisque seuls auteurs des lettres qui nous sont présentées.
  Sur ce point, j'ai aimé l'idée d'une correspondance unilatérale qui nous est parvenue, nous laissant à la place du confident entretenu des affaires de son ami. Je pense que c'est cela qui m'a raccroché aux wagons, ponctuellement.
  Vraiment, le problème réside en ces personnages détestables. Nous sommes face à deux jeunes gens désabusés qui n'aspirent qu'à l'inaccessible — inaccessible perfection plastique, d'une part, confinent au surréel et inaccessible besoin de liberté de l'autre part (point sur lequel je vais revenir). Le compromis n'existe pour aucun d'eux et, même en voulant bien faire, en essayant de ne pas faire de mal, ils n'y arrivent pas, trop ancrés dans leurs propres problématiques pour se montrer honnêtes.

  D'Albert, notre premier personnage, est celui qui m'a donné le plus de mal. Sa quête du Beau, de l'Idée de Beau est réellement éprouvante car elle ne peut avoir d'issu favorable. Le Beau n'étant pas pérenne, nous savons dès le début que son existence restera incomplète et qu'il continuera de geindre et de maltraiter les femmes (non physiquement, mais par ses mots), tels des objets qui ne seraient destinés qu'à être trophées ou ne pas être. Il apparaît donc comme un petit garçon froid, malgré des élans passionnés lorsqu'il se plonge dans sa quête obsessionnelle de la perfection, seuls passages réellement enchanteurs de ses lettres à son ami.

  Mademoiselle de Maupin, en se travestissant en homme, se veut libre de découvrir tout de la nature de cet autre sexe, ce qui la poussera au dégoût de celui-ci, sans pour autant en éprouver une répulsion physique, se découvrant lesbienne. Nous ne savons pas vraiment si elle aurait un penchant charnel affirmé pour les femmes, alors que nous savons qu'elle les préfère du côté de l'esprit et pour leur idéal de volupté, renvoyant à une sensualité artistique qu'appelle déjà D'Albert de ses vœux.
  Ce personnage semble être sorti d'un songe, ne semble être qu'une idée, qu'une sorte d'idéal, d'autant qu'elle s'évapore après avoir accompli deux actes à visée unique. Je suis assez partagée sur son cas car, si son désir de liberté et sa volonté de vouloir s'échapper du carcan réservé aux femmes à cette époque, elle ne m'inspire guère plus de sympathie que son homologue masculin car elle est d'un cruel égoïsme, notamment envers sa nouvelle amie Rosette à qui elle cachera son identité jusqu'à la quasi fin du roman, causant beaucoup de troubles, presque une mort, même, tout ça pour ne pas révéler son identité; nous comprenons les raisons qu'elle expose, mais nous nous rendons bien compte qu'il s'agit là d'une enfant perdue dans ses mensonges et qui n'a pas tant de courage que ça.

  Le compromis n'existe pas pour ces deux jeunes gens qui vont se retrouver dépassés par leurs propres attentes, ayant pu toucher du doigt leur but, sans pouvoir s'y agripper. La fin abrupte du roman traduit cette quête qui ne peut aboutir, ce qui est tout à fait juste.
  Encore une fois : la forme est tout à fait à propos, tombe juste, est compréhensible, mais les personnages sont un nécessaire frein, dirais-je.

★★★☆☆

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  Encore dans ma PAL :
  • Les Proies, Thomas Cullinan, Editions Rivages, coll. Rivages Noir, 2017
  • Les 120 journées de Sodome, Sade, Editions 10/18, 2014
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  Un retour un peu long sur ce roman dont la forme est brillante, le fond juste mais le contenu nécessairement trop irritant pour ma lecture.
  De grâce ! soyez consistants dans vos vies ! — Mais gardez cet amour de l'esthétisme pour l'Art.
—xoxo