5 février 2017

Visites dans l'Alfama et petit tour dans le Saint-Trop' local

  Finalement, je n'ai rien fait de ma deuxième journée à cause du temps maussade me filant encore plus le cafard. Par chance, le lendemain était radieux et j'en ai donc profité pour pas mal bouger et me perdre dans les rues, à m'émerveiller d'un rien.

  ✒︎Visite imprévue du Panthéon

  La bonne surprise des visites au bon goût de gratuit car premier dimanche du mois — youhou ! En-dehors de ça, je vous le recommande si vous voulez en savoir plus sur des personnages important dans l'imaginaire collectif portugais (puisque les panthéons servent à ça). La visite étant de 4€, habituellement, vous pouvez vous en passer si ce n'est pas votre dada car l'intérieur est globalement vide. Imposant, magnifique, mais vous risquez d'être déçus pour le tarif, autant visiter une église.

  Au sommet, la vue est proprement splendide, bien plus sympa qu'à la tour de Belém, mais peut-être que le beau temps et l'espace y ont fait quelque chose. Encore une fois, si seule la vue vous intéresse, pas besoin de payer pour ça, rendez-vous au prochain stop, sûrement plus intéressant — enfin, moi c'que j'en dis...

  ✒︎Monastère Saint Vincent de Fora et ses fablulosités

  S'il fallait que je fasse un arrête quelque par dans l'Alfama, c'était dans ce monastère qui m'intriguait puisqu'il renferme une collection d'anciens azulejos figurants trente-huit fables de La Fontaine — t'as vu, c'était pour ça le néologisme. Improbable ! Amoureuse de littérature, c'était donc un incontournable, et je n'ai pas été déçue de payer mes 5€ de droit d'entrée.
  Mais avant tout, la visite nous fait passer par diverses salles et deux cloîtres où les azulejos sont présents absolument partout.

  Outre une exposition sur des objets religieux, l'essentiel est composé de mausolées alors attention à la petite déprime si vous n'aimez pas y être confronté.

  Le clou du spectacle est donc ces fameuses fables de La Fontaine illustrées sur des azulejos. L'exposition est si bien faite que chaque scène possède sa pancarte retranscrivant la fable en portugais, en anglais et, bien évidemment — il eût été fâcheux qu'il en fut différemment — en français.

  Enfin, la vue au sommet du monastère est splendide est d'un calme ! J'étais toute seule là-haut à contempler la ville sous le soleil avec un léger vent de plénitude — oui, je vire spirituelle, là. Au printemps, voilà qui donnerait presque envie de se poser pour y faire une sieste réparatrice.

  ✒︎Il fait beau, il fait bon, la mer nous appelle !

  Le temps avançant, je me suis dit qu'il aurait été sympa de voir le coucher de soleil sur la mer alors j'ai pris le cap vers Cascais, en train. Le trajet prend environ 40min et on peut admirer l'eau tout au long (avec des coins plus ou moins sympas).
  Plus on approche du terminus et plus la foule se fait grande; pas de doute, la destination est prisée.

  Sur place, la ville fait très (trop) touristique. Alors oui, c'est tout à fait joli, très propre et tout et tout, mais ça manque quelque peu de typicité, pour ainsi dire. Je m'y attendais un peu, ayant lu qu'il s'agissait de l'équivalent de Saint-Tropez au Portugal — pour avoir passé toute mon enfance en vacances dans les environs, je peux le confirmer.
  Honnêtement, je ne m'y suis pas attardé outre mesure, j'en ai profité pour ledit coucher de soleil, un peu flâné, mais voilà tout, j'en avais fait le tour en un peu plus d'une heure.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴


∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Ce fut une bonne journée de balades sous un soleil agréable. Pour l'instant, je suis ravie de mes petites vacances et profite à fond de la sérénité qui se dégage de la plupart des lieux.

—xoxo

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire