15 décembre 2015

Mais qui est de rererereretour ? Candysan, bien sûr !

  Ca y est, Candysan est de rererereretour ici ! mais que voulez-vous ? J'adore ce site. Si vous ne le saviez pas (ou si vous ne voyez même pas de quoi il s'agit), je vous liste prestement les articles concernant mes précédentes commandes :
  1. Découverte et première commande (biscuits et snacks)
  2. Deuxième commande (bonbons et chewing-gums)
  3. Troisième commande (bonbons, snacks salés et sucrés)
  4. Quatrième commande (bonbons, snacks salés et sucrés)
  Comme pour les autres, vous trouverez en fin d'article la vidéo présentant les produits et ma découverte de ces derniers en (presque) direct.

  ✒︎Le détail de la commande

  • Pocky Midi caramel, Glico (★★★★☆) "Nouveau parfum des Pocky Midi cette fois au caramel avec un mélange très discret de café." D'après la fiche, on devrait sentir plus le caramel que le café, mais j'ai plutôt retrouvé l'inverse, ce qui ne m'a pas dérangé. Le fait de retrouver trois petites portions emballées individuellement est le parfait système étant donné l'épaisse couche de crème qui pourrait nous rester sur l'estomac.
  • Sakupan Chocomonaka, Kabaya (★★★★★) "Gaufrette légère en forme de panda remplie de chocolat au lait et de chocolat blanc crémeux." En effet, il s'agit bien d'une gaufrette légère, mais quel goût ! On sent toute la noisette, elle est proprement délicieuse. Quant aux deux chocolats, ils sont assez doux et extrêmement onctueux, on dirait des nuages. Vous l'aurez compris : cette friandise m'a totalement conquise et je vous la recommande chaudement, c'est mon coup de cœur sur cette commande.
  • Sakusaku Panda Mini Z, Kabaya (★★★★☆) "Biscuits en forme de pandas recouverts de deux sortes de chocolat noir." Etonnement sucrés, ces (adorables) petits biscuits sont parfaits pour un mini-grignotage, étant donné que trop en manger serait écœurant. 
  • Koala no machi chocolat chaud, Lotte (★★★★★) "Adorables petits biscuits fourrés extrêmement célèbres au Japon. Edition limitée avec un biscuit au chocolat fourré de crème au lait." Comme pour les précédents que j'ai pu goûter, le biscuit est légèrement sucré mais léger, ce qui laisse donc une bonne place au cœur fourré. S'agissant de crème de lait, vous visualisez sans doute très bien ce que ça peut donner, notamment si vous êtes habitués aux douceurs de Kinder, je ne vais donc pas m'étendre dessus; sachez seulement qu'ils étaient très bons (et addictifs avec leur petite taille).

  ✒︎Le bonus

  D'ordinaire, Candysan nous glisse un petit produit bonus dans le colis et, cette fois-ci, il s'agit d'une sucette au pudding — dont je n'ai pas le nom — qui était excellente et riche en goût (je ne veux absolument pas savoir comment ils ont réussi à reproduire cela mais ça doit être bien chimique) — ★★★★★


  ✒︎Côté pratique

  J’ai passé commande en livraison standard (prenant entre huit jours et trois semaines) et j’ai reçu mon colis 13 jours plus tard.

  Aussi, grâce à mon code parrain 06501501 à entrer dès votre inscription, vous avez droit à des bons de 5% de remise à utiliser dès la première commande.

  Les frais de port sont calculés en fonction du nombre (poids) de produits que vous commandez et restent abordables.

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  N'hésitez pas à partager vos propres avis et à me poser vos questions !

—xoxo

9 décembre 2015

Thé & Moi : Christmas Tea, Disneyland Paris

  Le thé de Noël est un indispensable pour certains, mais pas pour moi. En effet, il est souvent composé de cannelle ou de ces autres petites copines qui me donnent la nausée donc, je dois passer mon chemin. Toutefois, avec celui que propose mon boss aux grandes oreilles, je ne courrais aucun risque et, avec -25% en prime, pourquoi se priver du test ?
  C'est donc parti pour la dégustation du "Christmas Tea" de Disneyland Paris !

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  ✒︎La composition

  Thé noir, arômes, pétales de souci, sucre, noisette, pétales de rose rouge, morceaux d'ananas (ananas, sucre, acidifiant : acide citrique), écorces de citron.
  (Peut contenir des traces d'amande et de pistache.)

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  ✒︎Au premier abord

  La boîte est très jolie, bien évidemment dans les tons rouge et or et figurant Mickey et Minnie en tenue de fêtes. Nous retrouvons également une fée Clochette (entièrement habillée, pour une fois !) pour nous souhaiter un "Joyeux Noël / Merry Christmas".

  Au niveau de l'odeur, nous sentons immédiatement un mélange de noisette et de saveurs acidulées, principalement dues au citron, mélange intéressant, très gourmand, faisant penser à une généreuse part de gâteau.

  ✒︎Le goût

  Dans la tasse, l'odeur se fait moins acidulée, mais toujours gourmande, à l'image de ce que nous retrouvons en bouche. Le thé noir est relativement léger, laissant toute la place à la noisette qui est parfaitement reconnaissable. Les fleurs se font également sentir, masquant étonnamment l'ananas et le citron qui sont moins puissants que nous pouvions le penser.

  ✒︎Ce que j'en pense

  J'ai trouvé ce thé relativement intéressant et je dois dire que j'ai été agréablement surprise car j'avais peur que la noisette soit beaucoup trop forte (comme dans certaines boissons de Noël, notamment chez Starbucks) et ne soit pas si complémentaire que ça avec les fruits. A l'odeur, j'ai également été sceptique car, bien que gourmande, je ne l'ai pas trouvé très fameuse, je n'arrivais pas à me représenter le résultat final.
  En bref, n'hésitez pas à le découvrir si vous en avez l'occasion, il est assez sympathique et je le recommanderai surtout pour une fin d'après-midi ou un dessert gourmand en soirée.

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  ✒︎Christmas Tea, Disneyland Paris, 12,99€ les 100g

★★★★☆
—xoxo

19 novembre 2015

Du raffinement avant les fêtes en compagnie de Marie-Antoinette et d'une tasse de thé

  Vous l'avez sûrement remarqué : j'aime le thé. Vous ne le savez peut-être pas : j'aime cette idée désuète de monarchie et d'étiquette. Alors dans cet article, je vais rassembler les deux en vous présentant deux beaux ouvrages, plutôt féminin, certes (quoi que) et qui peuvent vous donner quelques idées pour les fêtes qui se profilent à l'horizon.


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  Commençons tout d'abord par un ouvrage très graphique présentant une Marie-Antoinette bien particulière.

  Marie-Antoinette, Carnet secret d'une reine, Benjamin Lacombe, préface de Cécile Berly, Editions Soleil / Lacombe, Collection Métamorphose, 2015

  ✒Un bel ouvrage

  Bien évidemment, ce qui frappe d'entrée, c'est la beauté du dessin, et c'est la couverture qui m'a tout de suite titillé lors de mon passage à la Fnac de Créteil Soleil entre deux engueulades de couple — oui, pour changer, j'étale ma vie en explicitant que les livres, eh bien ça me calme.
  Donc, comme une image vaut mille mots — mais en fait non, attention —, il me semble qu'un petit aperçu sera plus parlant.
  Après ce tout petit morceau, vous pouvez vous représenter plus aisément l'intérieur du livre : nous retrouvons une Marie-Antoinette au regard quelque peu vide, un peu comme une poupée, qui se fait posséder par l'environnement ambiant ou par ses émotions, retranscrites via des images symboliques.

  ✒Le contenu

  Hormis les dessins, le livre se veut être un journal intime du quotidien de l'Autrichienne. S'il s'agit d'un journal fictif, il est cependant ponctué par des lettres, bien réelles celles-ci, majoritairement écrites par sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche. Ainsi, il est tout à fait intéressant et original et ne sera pas indigeste pour celui qui veut se laisser porter par le dessin et la petite histoire.

  ✒Et l'Histoire avec un grand "H" dans tout ça ?

  Grâce aux lettres dont je vous ai touché un mot, nous gardons un pied dans le fait historique. De plus, la préface, écrite par une spécialiste de la reine, Cécile Berly, nous replace bien dans le contexte et nous brosse les grandes lignes nous permettant de comprendre l'univers qui nous est présenté (le côté femme-enfant, des représentations nous faisant penser au film de Sofia Coppola...).
  Aussi, nous trouvons des petits détails, comme des recettes afin de pouvoir reproduire des péchés mignons de la reine, ce qui nous la personnifie et nous la rend davantage réelle.

  ✒Mon avis

  C'est un ouvrage original et diversifié qui permet de mettre un pied dans l'univers de cette grande reine de l'Histoire de France. Je pense qu'il s'agit là d'une bonne porte d'entrée à qui veut se plonger dans sa vie, avant même d'aborder des biographie ou même le fameux Marie-Antoinette de Sofia Coppola que j'ai pu citer plus haut. En bref : je ne peux que vous le recommander; et chaudement.
★★★★★

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  Maintenant que nous avons vu une personne, voyons un art de vivre qui s'y rapporte.

  Thé, Rituels et bienfaits, Christine Datner, photographies de Sophie Boussahba, Editions Flammarion, 2008

  ✒L'ouvrage

  C'est au détoure d'une vidéo de la talentueuse Heodrene que j'ai entendu parlé de ce livre, sans pour autant sauter dessus dans l'instant. Ce n'est que quelques mois plus tard, à l'occasion d'une session shopping improvisée à Nature et Découvertes avec ma collègue (et néanmoins bonne copine) Emilie que je suis tombée dessus et, le feuilletant, n'ai pu m'empêcher de l'embarquer avec moi. — Il est amusant de noter qu'en rentrant, j'ai regarder la vidéo que ladite Heodrene venait de poster et elle reparlait de ce livre. Le destin est cocasse.
  Bref. L'ouvrage est divisé par région, ce qui est pratique si nous nous intéressons à une région en particulier. Il brosse ensuite l'histoire de la région avec le thé, voit ses méthodes de récolte, de production et de consommation... Ainsi, tout au long de notre lecture nous sont présentés des thés, des savoirs faire, des modes de préparation et autre, ce qui est captivant et en fait une lecture rapide et légère.


  ✒Des petits plus

  Nous retrouvons à l'intérieur des recettes à base de thé, ce qui est très intéressant pour nous aider à voir plus loin que notre tasse et nous faire découvrir de nouvelles saveurs.
  Une base simple : les conseils d'infusion qui peuvent vous sauver la mise si, comme moi, vous faites un peu le mélange à votre sauce et peuvent ainsi vous sauver un thé que vous n'auriez pas apprécié car mal dosé ou mal infusé — ce qui m'est arrivé avec un thé blanc à la vanille qui s'est révélé être une pur merveille lorsque j'ai rectifié le tir, mais nous n'y pensons pas tous de prime abord.
  Aussi, en fin d'ouvrage, nous retrouvons un carnet d'adresse, idée paraissant si simple, mais bien appréciable pour qui veut tester d'autres saveurs ou comparer avec ce qu'il connait ou possède déjà.


  ✒Mon avis

  Il s'agit d'un livre intéressant pour tout néophyte cherchant à acquérir des connaissances basiques avant d'aller éventuellement plus loin, ou pour toute personne aimant les beaux livres car il est tout à fait élégant avec son petit nœud qui, une fois détaché permet d'ouvrir l'écrin renfermant le livre en lui-même. En tout les cas, il ravira sans doute les curieux du thé.
★★★★★

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  J'espère que je vous aurais donné envie d'élargir vos horizons, de découvrir d'autres univers ou de vous avoir présenté de beaux objets qui pourront ravir vos proches.

—xoxo

26 octobre 2015

Comic Con Paris


  C'était l'événement pop culture de la fin octobre à la Villette : le Comic Con de Paris. Du coup, mon père, mon frère et moi-même étions de la partie pour le premier jour, le vendredi 23.

  Pour faire au plus clair, je pense plus judicieux de dresser les points positifs pour commencer avant d'aborder les négatifs.

  ✒Les plus

  Un énorme plus lorsqu'on est fait de BD et autres comics, c'est bien sûr la présence de dessinateurs sur le festival. Il y en avait pas mal pour le premier jour, proposant leurs créations ou pouvant même vous en esquisser une spécialement, ce qui bluffe toujours au plus sceptique, tant le dessin paraît simple à réaliser.
  Les cosplays qui se baladent sont aussi sympa, même si on peut en voir un peu partout maintenant. Qu'ils soient sophistiqués, complètement décalés ou fait avec les moyens du bord, c'est toujours cool de voir comment une personne s'approprie un personnage.
  Il y avait également la présence d'une mini exposition sur Batman, présentant des costumes du célèbre justicier revisités, chacun ayant sa référence propre. C'était plutôt intéressant à trouver ici, on avait bien ce crossover "pop culture" / comics.
  Enfin, le stand Microsoft était plutôt sympa et proposait une micro galerie où on pouvait voir ce qui était possible en création grâce à leurs tablettes Surface.

  ✒Les moins

  Forcément, tout n'est pas parfait et il faut noter quelques petites choses.
  Primo : OÙ BON SANG DE ZUT EST PASSÉ STAR TREK ??! C'est sans doute la chose qui nous a le plus soufflé avec mon père : ne quasiment rien trouver à ce propos. Que ça ne soit pas évoqué dans l'actualité au profit de Game of Thrones etc., cela peut aisément se comprendre; mais que ce soit quasi absent des produits commercialisés...? Mouais. A côté des produits Disney présents en masse — jamais la souris aux grandes oreilles ne me lâchera —, on pouvait simplement trouver deux ou trois figurines (en comptant une version d'Howard Wolowitz déguisé) et quelques t-shirt... Dommage.
  Toujours concernant le merchandising, on pouvait compter beaucoup de revendeurs de figurines Pop! et donc voir beaucoup de fois les mêmes. J'ai pu en dénombrer qui étaient "exclusives", donc ça, c'était sympa, mais pour le reste, c'était plutôt dommage de retomber systématiquement sur les mêmes (qui étaient d'ailleurs facilement trouvables dans le commerce ou sur le net, ce qui ôtait encore plus d'intérêt).

  ✒Le shopping !

  Je ne vais pas m'étaler des masses sur ce que j'ai pu rapporter du festival, j'ai tourné une courte vidéo pour ça, mais je tiens à marquer que la marque TeeTurtle a été une adorable découverte avec un vendeur tout mimi-choupi-gentil (je vous laisse cliquer sur le lien pour découvrir cet univers, mais attention à la crise cardiaque causée par tant de cute !).

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  En espérant vous avoir donner envie de découvrir de nouveaux univers, je dis peut-être à l'année prochaine pour pouvoir comparer.

—xoxo

15 octobre 2015

Thé & Moi : Des thés gourmands

  Avec l'été, j'ai personnellement plus envie de me poser à la terrasse des salons de thé, une petite pâtisserie fruité et légère devant mon nez, à papoter et rire (enfin, languedeputer, en somme) avec mes amis et quoi de mieux pour prolonger ce sentiment tout au long de l'année qu'un thé gourmand ?
  Aujourd'hui, je vais vous en présenter quelques-uns, provenant d'un peu tous les horizons, connus ou non; j'ai voulu brasser large.
  Aussi, il se peut que vous retrouviez des thés dont j'avais précédemment parlé et, si mon avis n'a pas bougé, les critiques seront exactement les mêmes. Cela peut faire redite, mais après tout, il y en a bien d'autres à côté et il faut aussi penser aux nouveaux lecteurs.

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  ✒︎La composition

  Thé façon délice poire chocolat, Lipton : thé, arôme, poire.

  Thé vert façon tarte citron, Lipton : thé vert, arôme, écorce de citron.

  Coquelicot Gourmand, Damman Frères : thés noirs (Chine et Ceylan), pétales de fleurs (pivoine rose et bleuet), arôme coquelicot (framboise, cerise, violette), vanille, biscuit et pâte d'amande.

  Toffee, Palais des Thés : thés noirs.

  Thé vert bio Abricot - Pistache, Terre d'Oc : thé vert (Asie), arômes naturels abricot et pistache.

  Thé noir bio Caramel beurre salé, Terre d'Oc : thé noir (Afrique), arômes naturels.

  Thé noir bio Citron - Yuzu, Terre d'Oc : thé rouge/noir (Asie), arômes naturels.

  Thé vert bio Fraise - Rhubarbe, Terre d'Oc : thé vert (Asie), arômes naturels.

  Thé noir bio Pain d'épices, Terre d'Oc : thé noir (Asie), épices (cannelle, gingembre, réglisse), arômes naturels.

  Thé vert bio Macaron - Amande, Terre d'Oc : thé vert (Asie), arômes naturels.

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  ✒︎Au premier abord

  Concernant les packagings —
  Thé façon délice poire chocolat, Lipton : Rien d'extravagant pour celui-ci, on retrouve les boîtes dans l'esprit Lipton, avec une jolie illustration de chocolat fondu coulant sur une poire; bref, il faut bien dire qu'adorant les poires Belle Hélène, ça m'a fait saliver d'avance. S'agissant d'un thé en sachet, il se présente sous sa forme pyramidale.

  Thé vert façon tarte citron, Lipton : Idem que pour son frère poire-chocolat, on retrouve les codes des boites Lipton, présentant une jolie tarte avec une généreuse crème de citron et une pointe de meringue nous mettant l'eau à la bouche. Le sachet se présente également sous forme pyramidale.

  Coquelicot Gourmand, Damman Frères : Le connaissant déjà, j'ai choisi le contenant en boîte de 80g, très élégante, dans les couleurs noires et bordeaux de la maison de thé.

  Toffee, Palais des Thés : J'ai choisi ici le sachet recharge, ne sachant pas encore dans quelle boîte je le mettrai par la suite.

  "Collection 6 thés gourmands bio verts & noirs", Terre d'Oc (Thé vert bio Abricot - Pistache, Thé noir bio Caramel beurre salé, Thé noir bio Citron - Yuzu, Thé vert bio Fraise - Rhubarbe, Thé noir bio Pain d'épices, Thé vert bio Macaron - Amande) : S'agissant d'un coffret, les boîtes contiennent 50g de thé et sont toutes joliment décorées à la façon de mandalas, en faisant de beaux ornements ou des présents attrayants à offrir.

  Lorsque nous ouvrons les contenants —
  Thé façon délice poire chocolat, Lipton : Une puissante odeur de chocolat se dégage de la boîte, masquant bien évidemment la poire. Le chocolat ne sent pas l'amertume, on est plutôt sur un chocolat au lait, qui peut vous rappeler les œufs de Pâques.

  Thé vert façon tarte citron, Lipton : En ouvrant la boîte, on peut surtout sentir la pâte à tarte beurrée, le citron semble absent, même si une légère touche acidulée se fait présente.

  Coquelicot Gourmand, Damman Frères : L'odeur de la pâte d'amande est bien reconnaissable, sans pour autant être trop puissante, laissant la place aux senteurs florales.

  Toffee, Palais des Thés : Une savoureuse odeur de caramel se dégage du sachet, mais un caramel vraiment gourmand, le toffee, qui est caractérisé par le beurre qui le compose.

  Thé vert bio Abricot - Pistache, Terre d'Oc : Une délicieuse odeur d'abricot confit embaume toute la boîte, masquant totalement la pistache mais donnant l'eau à la bouche.

  Thé noir bio Caramel beurre salé, Terre d'Oc : Plus que le caramel, c'est le côté beurre salé qui se fait présent immédiatement au nez.

  Thé noir bio Citron - Yuzu, Terre d'Oc : Incontestablement acidulé, il y a une petite senteur de collier de sucre qui est plutôt étonnante.

  Thé vert bio Fraise - Rhubarbe, Terre d'Oc : La fraise et la rhubarbe sont toutes deux reconnaissables et, grâce à cette dernière, le fruit se fait très gourmand, presque crémeux dès l'odeur.

  Thé noir bio Pain d'épices, Terre d'Oc : La cannelle est immédiatement reconnaissable et prend presque toute la place dans ces épices.

  Thé vert bio Macaron - Amande, Terre d'Oc : Ce thé sent étonnamment le beurre. Le côté "brut" du thé reste également légèrement présent.

  ✒︎Le goût

  Thé façon délice poire chocolat, Lipton : Si le sachet sent fortement le chocolat, une fois dans l'eau chaude, voilà que l'odeur se dissipe quasi-instantanément, ce qui est rarement bon signe. Après deux minutes d'infusion, on a presque l'impression de boire de l'eau, avec un léger arrière goût de poire. Après cinq minutes, le goût de poire se fait plus présent mais le thé ne se ressent toujours pas et le chocolat... comment ça ? Il est censé y avoir du chocolat dans ce thé ? Il est totalement absent. Après quinze bonnes minutes, rien à bougé : seul la poire se sent, elle n'est certes pas énormément sucrée, ce qui est peut-être dû au chocolat, mais celui-ci reste désespérément muet et le thé, prétendument "intense", n'est perceptible qu'après ce temps passé et encore, il faut longuement se concentrer s'il ne nous prend pas légèrement à la gorge. Mais miracle ! Après trente minutes d'infusion, vous pouvez (espérer) sentir très légèrement le chocolat sur l'instant.

  Thé vert façon tarte citron, Lipton : En bouche, toutes les saveurs promises se font sentir, et qu'importe le temps d'infusion qui permet de les ressentir de manière plutôt égale. Pour ma part, la saveur tarte au beurre se fait d'abord présente, suivie du citron qui est très léger, pas du tout agressif comme dans un thé aux agrumes et enfin, une touche plus douce encore, comme meringuée, me reste en note de fond.

  Coquelicot gourmand, Damman Frères : Ce thé a ceci d'intéressant que nous pouvons en découvrir deux aspects. Tout d'abord, si nous le dégustons tout juste après infusion, nous allons sentir toutes les notes florales, ce qui est très léger, les thés noirs sélectionnés pour la composition n'étant pas particulièrement forts non plus. Puis, si nous laissons du temps à l'infusion, nous allons découvrir ce côté gourmand de la pâte d'amande, très reconnaissable et bien présente en bouche.

  Toffee, Palais des Thés : Le goût est exactement le même que celui de l'odeur; il n'y a rien à dire de plus.

  Thé vert bio Abricot - Pistache, Terre d'Oc : Forcément, l'abricot est immédiatement présent en bouche, extrêmement gourmand, légèrement sucré en infusion légère. Ensuite, si on le laisse se développer, la pistache se fait plus présente et apporte un côté grillé au thé.

  Thé noir bio Caramel beurre salé, Terre d'Oc : Tout comme son odeur, le goût est immédiatement salé. En fond de bouche, il reste tout à fait présent le côté beurre ainsi, le caramel est plutôt atone; très tôt présent en bouche, mais vite balayé.

  Thé noir bio Citron - Yuzu, Terre d'Oc : Comme à l'odeur, ce thé est acidulé donc très léger.

  Thé vert bio Fraise - Rhubarbe, Terre d'Oc : La rhubarbe se fait sentir avant la fraise qui est, du coup, un peu moins gourmande qu'à l'odeur.

  Thé noir bio Pain d'épices, Terre d'Oc : Sans surprise, la cannelle est également bien présente en bouche, de même que le gingembre, une fois le thé développé en tasse. Perceptible en fond, le réglisse, mais toujours enveloppé par la cannelle. Enfin, ce thé semble contenir des agrumes qui sont finement présents.

  Thé vert bio Macaron - Amande, Terre d'Oc : L'amande est reconnaissable mais ce qui surprend, c'est ce goût de beurre qui contraste avec lui. Comme à l'odeur, on perçoit également un côté herbeux.

  ✒︎Ce que j'en pense

  Comme il s'agit de plusieurs thés, je vous donne d'abord mon avis individuel avant de vous en faire la synthèse.

  Thé façon délice poire chocolat, Lipton : Que je sois claire : ce thé à la poire et au chocolat n'est ni un thé, ni chocolaté. Il n'est pas mauvais pour celui qui aime la poire, mais j'ai franchement eu l'impression de boire une infusion fruité et ce n'était pas la promesse du produit. Pour reprendre les arguments marketing (du site, que vous aurez en fin d'article), le thé noir n'est absolument pas intense, puisque complètement atone et le chocolat, s'il semble effectivement onctueux à l'odeur du sachet, ses notes sont tellement "subtiles" qu'on ne les sens pas dans la tasse, et forcément la bouche.

  Thé vert façon tarte citron, Lipton Je l'avoue, j'ai été extrêmement sceptique en achetant la boite, après la déception  du précédent; cependant, je dois bien admettre que celui-ci est très réussi. On y retrouve toutes les promesses ayant été faite : une tarte fondante avec un goût subtil par contre, pour le "goût intensément fruité", oui et non. Oui le citron est présent, mais il n'est pas non plus suffisamment fort pour être "intense"; il est léger et acidulé, non puissant et presque acide, comme dans certaines tartes ultra généreuses en crème de citron. On est plus sur une pâtisserie industrielle qu'artisanale et généreuse, mais ça reproduit très bien ce goût et on ne peut pas être déçu en sachant cela.

  Coquelicot gourmand : Comme son nom l'indique, une fois bien infusé, ce thé est très gourmand, beaucoup trop pour pouvoir le consommer le soir. Ainsi, je préfère le prendre au matin ou le déguster dans l'après-midi car ses saveurs de pâte d'amande sont bien présentes et collent plus à mes humeurs solaires. Par contre, je ne trouve pas le goût de biscuit, peut-être est-il présent pour contre-balancer l'aspect sucré de la pâte d'amande et ainsi ne pas la rendre écœurante.

  Toffee, Palais des Thés : En buvant ce thé, ça me donne l'impression d'être douillettement calée dans une maison Werther's sous la neige (oui, même en plein été); du coup, il va de soit que je préfère le consommer en soirée, sans trop l'infuser pour avoir plus le goût du toffee en bouche que celui du thé. Si vous aimez donc ce genre de caramel plus gourmand que sucré, c'est une excellente option.

  Thé vert bio Abricot - Pistache, Terre d'Oc : L'abricot se fait presque juteux, ce qui est très étonnant et extrêmement gourmand. Le côté sucré est contrebalancé par la pistache, jusqu'à en devenir grillé, ce qui est tout à fait intéressant; de fait, ce thé léger peut convenir à tout moment de la journée, en fonction de ce que l'on recherche (que ce soit un réveil en douceur, une pause gourmande avec des petits gâteaux ou un moment de détente le soir).

  Thé noir bio Caramel beurre salé, Terre d'Oc : Contrairement au Toffee précédemment présenté, ce thé est si gourmand qu'on ne sent presque que le beurre salé. Certes, il respecte ainsi toutes ses promesses, mais j'aurais préféré un peu moins de beurre, selon mes goûts. Ce n'est clairement pas un thé qui peut se boire seul car il peut rapidement devenir écœurant.

  Thé noir bio Citron - Yuzu, Terre d'Oc : Il n'y a pas grand chose à dire sur celui-ci; il peut se consommer toute la journée sans problème, chaud comme froid. Délicieux, mais trouvable sans problème ailleurs, ça reste un classique à avoir en cas d'indécision; une valeur sûre.

  Thé vert bio Fraise - Rhubarbe, Terre d'Oc : De base, je ne suis ni une fan de thé vert, ni une fan de fraise (excepté si elles sont recouvertes sous trois tonnes huit de crème chantilly) mais il faut bien le reconnaître, qu'il n'est pas désagréable. Bien moins sucré que ce à quoi je m'attendais, il est toutefois bien trop "fade" pour être réellement gourmande, selon moi. Très léger, il peut tout à fait se consommer chaud comme froid à n'importe quel moment de la journée.

  Thé noir bio Pain d'épices, Terre d'Oc : Un délicieux thé aux épices assez léger, contrairement à ce dont je m'attendais. Comme je l'ai esquissé, j'ai même l'impression qu'il est légèrement citronné. De plus, moi qui ne supporte pas la cannelle à forte dose, je suis ravie de constater qu'il est parfaitement maîtrisé, rendant le tout subtilement réconfortant de douceur. A mon avis, il s'agit là d'un parfait thé hivernal ou pour se réchauffer durant les journées pluvieuses.

  Thé vert bio Macaron - Amande, Terre d'Oc : Grosse déception concernant ce thé puisque je ne m'attendais absolument pas à ce qu'il y ait une quelconque présence de beurre dans ma tasse. Je trouve cela incongru étant donné que les macarons ne sont pas spécialement beurrés et qu'en général, j'apprécie les thés saveurs macarons... Toutefois, l'amande est bien là, donc je ne peux décemment pas dire qu'il est totalement raté.

  En somme, si je dois vous en conseiller un à tout prix, ce serait le Coquelicot gourmand de Damman Frères et si vous devez en fuir un, ce serait sans hésiter le Thé façon poire chocolat de Lipton, non pas qu'il est mauvais (si vous aimez la poire, vous serez ravi), mais on ne retrouve ni le thé, ni le chocolat, ce qui est pourtant une composante forte à laquelle on s'attend, puisque c'est dans sa dénomination. Enfin, si vous êtes très gourmand et n'êtes pas facilement écœurés, le Thé façon tarte citron de Lipton est fait pour vous tant il est réussi et si vous souhaitez être étonnés, le Thé vert bio Abricot - Pistache de Terre d'Oc pourrait convenir à certains.

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  ✒︎ Thé façon délice poire chocolat, Lipton ★★☆☆☆
  ✒︎Thé vert façon tarte citron, Lipton ★★★★☆
  ✒︎Coquelicot gourmand, Damman Frères ★★★★★
  ✒︎Toffee, Palais des Thés ★★★★★

—xoxo

16 août 2015

Choderlos de Laclos et ses "Liaisons Dangereuses" à travers les époques et les pays

  Ne cherchez pas le rapport à l'actualité pour cette fois-ci, j'ai simplement voulu me poser pour vous parler de l'une de mes œuvres littéraires favorites, l'une des plus abordées et l'une des plus adaptées : Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos. En fait, l'idée m'est venue il y a quelques temps en voyant une adaptation cinématographique qui est un petit bijou — ça, et le fait d'avoir récemment découvert qu'un de mes ancêtres avait personnellement côtoyé ce cher Laclos #Ohouijensuisfièremaggle — et dont je vous parlerai car oui, tout comme l'article sur Gatsby le Magnifique et Francis Scott Fitzgerald, il est question de vous présenter le livre et toutes ces adaptations (ou presque) sur grand écran.

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Les Liaisons dangereuses (1782)

  Je ne vais pas m'attarder outre-mesure sur ce roman épistolaire que la plus grande partie du pays a dû lire, si ce n'est par une initiative personnelle, au moins via le lycée, puisque c'est un classique au baccalauréat.
  En faisant court : il y est question d'intrigues, de nature humaine, de sentiments fracassants, d'éclat, d'égo, de compétition, de jalousie, d'orgueil, de folie, d'amour, de puissance... d'un tas de choses pêle-mêle.
  Sinon, Wikipédia est ton ami.
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  Parmi les couples récurrents du cinéma, il en est un particulièrement jouissif : celui que forme Madame de Merteuil et Valmont. En fonction des réalisateurs, ils ont pris des aspects différents par les choix qui ont été fait. Tour à tour transposés dans les années 1960, de retour à leur époque d'origine puis une nouvelle fois dans le temps contemporain de Roger Kumble, plus à l'Ouest avant de se diriger drastiquement à notre Est sous deux périodes distinctes aux XVIIIème et XXème siècle... bref, il y a de quoi voir !
  Je tiens à préciser que je ne perdrais pas de temps à définir les synopsis, s'agissant à chaque fois d'adaptation, il vous suffit de vous rendre sur Google pour des précisions à ce niveau.
 Gérard Philippe et Jeanne Moreau
 Glenn Close et John Valkovich
Colin Firth et Annette Bening
 Ryan Philippe et Sarah Michelle Gellar
 Lee Mi-suk et Bae Yong-jun
Zhang Ziyi et Cecilia Cheung

  ✒Les Liaisons dangereuses 1960 de Roger Vadim (1960)
  La toute première adaptation et même transposition à une autre époque est française et place donc l'intrigue dans les années 1960. Avant toute chose, il faut avoir à l'esprit que cette adaptation est très libre et qu'elle ne reprend de l'œuvre de Laclos que les thématiques abordées.
  Ceci étant dit, outre la bonne musique, les jeux d'ombres et de lumières propices au noir et blanc qui sont sublimes et la mise en scène qui permet de conserver l'aspect épistolaire de l'original, il n'y a pas grand chose à en dire, le film péchant par la déclamation des acteurs qui est plus théâtrale que cinématographique (ce qui est quasiment inévitable dans les vieux films français). Malheureusement, Valmont est trop inégal dans ses attitudes, je ne le trouve personnellement pas cohérent de bout en bout mais Merteuil rattrape quelque peu cet imper même si sa palette n'est pas aussi subtile que nécessaire. Quant aux autres personnages, il n'y a pas tant à dire, excepté sur une Tourvel en retenue et non tout en exubérance; en avoir fait une étrangère était bien vu pour jouer sur d'autres convenances.
  Etrangement, il manque quelque chose, on a un sentiment de vide... Il faudrait prendre ce film à part entière pour ce qu'il est et non avoir en tête le roman de base.
★★★☆☆

  ✒Dangerous Liaisons de Stephen Frears (1988)
  Sous le titre Les Liaisons dangereuses en France
  Probablement l'adaptation la plus connue de l'œuvre de Laclos, notamment grâce à son casting alléchant : Glenn Close (Merteuil), John Malkovich (Valmont), Michelle Pfeiffer (Tourvel), Uma Thurman (Cécile Volanges) ou encore Keanu Reeves (Danceny). On pourrait craindre un accident comme d'autres films à gros casting mais ce n'est pas le cas ici, à tel point que je vais le prendre à titre de référence pour les autres qui vont suivre — le précédent ayant été directement une transposition et non une adaptation pure.
  Le tandem Merteuil-Valmont est très réussi grâce à des acteurs impeccables dans leurs rôles, leurs jeux de regards étant justes. Par contre, la Tourvel — oui, je lui attribue systématiquement un dépréciatif — est proprement insupportable ! non à cause de Michelle Pfeiffer mais bien parce qu'elle réussie à rendre tout le pathos et l'extrême dévotion ridicule de ce personnage, à un tel point que rien que pour ça, je ne peux pas donner cinq étoiles au film (oui, ça peut paraître dur mais à être trop bon, ça peut desservir dans ce cas). Outre cela, Cécile et Danceny sont assez plats donc je n'arrive pas à en tirer un avis concluant.
  Il en ressort tout de même une très bonne adaptation, rendant justice à l'esthétique par des images soignées.
★★★★☆

  ✒Valmont de Miloš Forman (1989)
  Directement après l'adaptation de Frears se trouve celle de Forman, toujours à la même époque.
  La première chose que l'on remarque, c'est la fraîcheur des personnages qui nous laisse présager d'un agréable moment; en effet, la complicité entre Merteuil et Valmont est évidente et cette dernière est somptueuse de prestance, laissant entrevoir son goût pour la manigance et quelques unes de ces faiblesses à nous autres spectateurs — d'ailleurs, je la place première ex aequo avec la dernière Merteuil en date dont il sera question à la fin, tellement elle sonne juste. Concernant les autres personnages, il faut souligner celui de Cécile qui est tout en candeur et non en niaiserie comme chez Frears, ce qui ajoute à la sensation de fraicheur. Quant à la Tourvel — merci Seigneur ! — elle n'est pas aussi insupportable que dans la totalité de ses diverses formes, roman inclus ! Bon, si on veut chipoter, cela s'éloigne de l'essence du personnage mais qu'importe puisqu'il s'agit là d'une adaptation "librement inspirée" du roman et donc, on s'en balance car voilà qui nous repose bien qu'elle possède un juste niveau de pudeur. Enfin, malgré le titre du film, Valmont est quasi absent de toute la première partie, mais plus présent ensuite; la seule petite chose regrettable est qu'il perd un peu de sa superbe et est quelques crans en-dessous de Merteuil pour finir dans un ridicule pathétique.
  En définitive, il s'agit là d'un film plaisant à regarder, on ne voit pas les deux heures passer. La seule fin est peut-être un peu décevante car plate mais le parti pris de se concentrer sur les manigances de Merteuil avec Cécile Volanges est intéressant.
★★★★★

  ✒Cruel Intentions de Roger Kumble (1999)
  Sous le titre Sexe Intentions en France
  Autre film extrêmement connu et qui est la seconde transposition à une autre époque et changement radical de lieu puisque l'intrigue se déroule à la fin des années 1990 aux Etats-Unis d'Amérique.
  Honnêtement, ce film a été une vraie purge; je me suis ennuyée d'un bout à l'autre. Autant Ryan Philippe ressemble plutôt à Valmont, autant je trouve Sarah Michelle Gellar trop peu subtile par rapport à Merteuil à mon goût. Il s'agit ici d'une adaptation libre de l'œuvre de Laclos.
★☆☆☆☆

  ✒스캔들 - 조선 남녀 상열지사 de Lee Jae-yong (2003)
  Sous le titre Untold Scandal en Occident
  Partons à présent pour des films moins connus du grand public mais qui existent tout de même, d'abord avec cette adaptation coréenne, plaçant l'intrigue dans la période Joseon, au XVIIIème siècle comme dans le roman, ce qui est une bonne idée de comparaison — d'ailleurs, tout au long du film a été choisi un mélange de musique classique au clavecin et de musique traditionnelle coréenne, ce qui est original et bien trouvé.
  Maintenant que j'ai évoqué les points positifs, je dois dire que j'ai vraiment eu du mal à parcourir les deux heures que durent le film sans faire deux ou trois pauses tellement il a l'air de ne rien s'y passer. Le fait est que les personnages sont étonnement placides et peu expressifs alors que tout passe par les expressions, surtout en ce qui concerne Valmont et Merteuil (cette dernière ne s'en sort pas si mal). On notera toutefois une Volanges un peu niaise mais très juste et une Tourvel plus en retenue que d'ordinaire.
  Malgré tout — et malgré les libertés prises sur la dernière partie — la fin est bien le seul moment, sinon poignant, du moins intéressant de cette adaptation; les images (tournant toutes autour de l'eau) sont belles et la vraie nature des personnages nous touche tout de même.
★★☆☆☆

  ✒危險關係 de Hur Jin-ho (2012)
  Sous le titre Dangerous Liaisons en Occident
  Et le voilà. Le film qui m'a décidé à écrire cet article. Le film à côté duquel vous ne devez pas passer tant il est brillant. Cette fois, l'intrigue se déroule dans la Chine des années 1930. (Je tiens à préciser que je maintiens les noms français, histoire que ce soit plus simple à suivre pour vous.)
  Comme la globalité des adaptation, l'importance de l'esthétique est très présente et les images sont superbes. Ce qui est intéressant, c'est bien évidemment les deux personnages phares qui portent le film avec un brio incontestable; ils sont probablement les meilleurs Merteuil et Valmont, un peu plus subtils que dans l'adaptation de Frears, les expressions et tics étant plus présents. Pour ne pas changer, la Tourvel est toujours aussi insupportable, il n'y a vraiment rien à faire avec ce personnage mais elle n'apparaît pas totalement cruche ici. L'histoire entre Cécile et Danceny n'est pas aussi niaise que dans d'autres films, probablement par le choix fait de rendre ce dernier un chouillat plus mûr, rendant la fin plus crédible par rapport au contexte (que je ne vais pas spoilier).
  Et en parlant de la fin... mais quelle fin ! Le clou du spectacle. Elle est plus dramatique que chez Frears (je garde cet exemple comme référence) et les personnages ont des réactions plus franches à mon sens, en atteste la scène de finale avec Merteuil qui m'a véritablement bouleversé.
★★★★★

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  Par ces présentations, j'espère vous avoir donné envie de découvrir ou redécouvrir ce bijou de la littérature française et vous avoir aiguillé dans votre choix de film.
  N'hésitez pas à donner vos propres avis, je n'ai pu ici que survoler chacune des œuvres, allant à l'essentiel histoire de ne pas trop vous retenir en lecture.

—xoxo

15 juillet 2015

Cet été, on se laisse tomber amoureux !

  Non, je n'ai pas pété un câble — ou en fait, peut-être que si... les dommages collatéraux des relations charnelles ET intellectuelles —, mais j'ai remarqué que les bouquins que j'avais choisi depuis quelques semaines, ainsi que mon humeur général de nouvelle fille positive ont comme détaché un thème (que le vendeur de la Fnac a silencieusement souligné en repassant manuellement en revue mes trouvailles d'un œil facétieux traduisant : "La pauvre fille; elle essaie d'aller mieux." BEN NON ! Ca va très bien, pour une fois).
  Bref. Comme je commençais à l'esquisser, il semblerait que j'ai inconsciemment voulu me plonger dans le sentiment amoureux ces derniers temps.
  Ainsi, je vais passer en revue les nouveaux titres qui ornementent ma bibliothèque (et il vous suffira de cliquer sur ces derniers pour en trouver le résumé).

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  Premier livre de cette série, c'est sans grande conviction que j'ai décidé de l'embarquer, histoire de lire un truc pour bronzer, préférant garder mon Dostoïevski pour mon lunch. Au final, j'ai été très agréablement surprise et l'ai quasiment lu d'une traite (j'ai dû faire des pauses forcées pour ne pas le terminer tout d'un coup et me forcer à gérer mes tâches du jour).
  Je m'attendais à une comédie romantique très clichée, tant sur les personnages que sur les tournures ou le style, à avoir une surabondance de "Louboutin", "Jimmy Choo" etc. pour ponctuer les phrases, mais la casse fut limitée. Ne nous mentons pas : il y a quand même de ces travers dans le roman, mais moins que certaines bouses du genre. Le fait demeure : ce livre ne veut pas se prendre la tête et ne veut pas prendre la notre. Le ton y est très libre, très décousue, très "bonne copine qui nous raconte sa vie au salon de thé"; aussi, j'ai eu l'impression de me lire sur plusieurs pages, ce qui est à la fois drôle et déroutant.
  Je suis ressortie de ma lecture avec le sourire aux lèvres, j'ai franchement ri à quelques passages, esquissé beaucoup de sourire, me suis exclamée "Nooooon !" au moins deux fois et me suis dit "Ah ouais, merde... Je suis pareille en fait, faut que j'arrête." au moins... plusieurs fois. En bref : un livre que je recommande à toutes les filles sans problème pour passer une bonne journée.
★★★★☆

  En Cas de Bonheur, David Foenkinos, J'ai Lu, 2005

  Mon premier Foenkinos et je n'en ai pas du tout été déçue — je compte de fait me pencher plus avant sur cet auteur. Pour l'histoire, nous suivons un couple, Jean-Jacques et Claire, qui en vient à se remettre en question, mais chacun à part l'autre. Ici, les héros ne sont pas magnifiques, ils sont humains : pathétiques et ridicules par leurs aspirations, leurs espérances et leurs désenchantements; incroyablement identifiables par tous. De fait, le ton sonne juste, l'histoire paraît réelle et, par extension, universelle — pour avoir moi-même été confrontée à une aventure de Jean-Jacques (même si je n'ai pas réellement été cette Sonia dans le sentiment final, ce qui ne me rend pas spécialement fière pour autant), j'atteste de la crédibilité de l'état de ce triste sire.
  Les signes, leurs interprétations, les fausses routes, les fausses joies, les vrais joies, les souvenirs, les doutes, les angoisses, les certitudes flanchantes, les certitudes certaines... tout donne envie de prendre sa vie (et son bonheur) en main, de secouer les choses, et d'être plus heureux que ces deux idiots familiers.
★★★★★

  L'Immeuble des Femmes qui ont Renoncé aux Hommes, Karine Lambert, Le Livre de Poche, 2014

  Je dois le dire, le titre m'a interpellé simplement par son côté pseudo provocateur de féministe du dimanche. A la lecture de la quatrième de couverture, j'ai été intriguée et l'ai embarqué avec moi, bien que ce ne fut pas prévu.
  Qu'en ressort-il donc ? Une histoire qui prend le temps de s'installer, mais qui se termine un peu rapidement à mon goût. Non pas que le roman soit mauvais (il est plutôt agréable), mais il m'a laissé sur une sensation de vide, comme si des pages en avaient été retirées. Autrement, le livre est assez léger et se lit très rapidement; on a pas besoin de réfléchir, on se laisse porter. Un reproche à faire : on peut noter le peu de vraisemblance des dialogues entre les héroïnes et les personnages masculins qui traversent les pages — enfin, vous en jugerez vous-même, mais je trouve ça beaucoup trop romanesque, beaucoup trop "situations écrites", beaucoup trop "idée de femme sur l'homme", pas naturel, que ce soit dans le vocabulaire ou les actions. Il y a également quelques passages de la vie de Juliette qui sont brossés, sans pour autant avoir une conclusion de raisonnement.
  Je vous le conseille tout de même, il permet de penser à l'instant présent, à ne jamais dire "jamais", à garder son badinage face à la vie, mais il serait bon qu'une suite soit écrite pour fermer quelques portes laissées ouvertes.
★★★☆☆


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  Ca faisait longtemps que je ne vous avez pas présenté de livres, et ça fait étonnement du bien de m'y remettre. Une passion qui m'avait un peu échappée avec les mois stériles depuis le retour en France, mais me voilà relancée ! Sans doute à bientôt pour de nouvelles lectures...

—xoxo

9 juillet 2015

"Jean Paul Gaultier"

  Dans la catégorie des expos à faire en famille et qui trainent jusqu'à la fin, je demande le dernier né ! Nous voilà donc face à Monsieur Jean Paul Gaultier.
  Après Koons dont je ne vous avez pas fait un retour, ayant fait l'exposition à la toute fin, il fallait absolument que je prenne le temps d'écrire sur celle-là, ayant encore un mois devant vous pour vous laisser tenter.

  ✒︎La construction de...

  Bien entendu, l'exposition se déroule chronologiquement, depuis Jean Patou, jusqu'à ses dernières créations. Aussi, je vais plutôt passer en revue quelques pièces et les trouvailles de présentation qui ont été concrétisées pour l'événement.

  Dès la seconde pièce, on a la surprise de découvrir des mannequins qui ont un visage expressif, donné grâce à des rétroprojecteur, en faisant même parler, à commencer par Jean Paul Gaultier lui-même, entouré par des silhouettes portant ces célèbres déclinaisons de la marinière.

  Dans la pièce qui suit, on peut assister à un vrai défilé, avec mannequins glissants sur le catwalk et invités prestigieux sur la gauche, dont Carine Roitfeld, Amy Winhouse ou encore Dita Von Teese.


  Passés les fameux seins coniques et Madonna, on peut trouver à l'étage (après avoir monté un grand escalier tout illuminé de bleu et dans une musique entraînante) des tenues de scènes créées pour Mylène Farmer et un petit film projeté, regardable dans des fauteuils Ben Hur, flanqués d'un "Gaultier" au dos.

  Dans la continuité, on retrouve un joli jeu de miroirs, avant de tomber sur une boîte noire, tapissée de rouge, laissant entrevoir des robes plus somptueuses et dénudées les unes que les autres, nous conduisant finalement à ses créations les plus récentes.

  J'ai fait brièvement référence à Madonna un peu plus haut, elle fait partie de l'expo au même titre que d'autres muses ou amis du créateur, que ce soit par le prisme de vêtements, de costumes, de photographies, ou même de paroles.

  ✒︎...l'œuvre

  Puisqu'une image vaut mille mots — et même si je vous en ai déjà incrusté pas mal —, l'exposition étant par essence visuelle, il me fallait vous mettre des détails de certaines créations. Les voici donc.

  La crème de la crème restera pour moi la "Jupe en faille de soie à effet "manteau hussard" Bijoux d'épaule et de buste en métal Coiffe-traîne en plume et tulle de soie, Collection Les Hussardes, modèle La Mariée, Haute couture automne-hiver 2002-2003", méritant son référencement complet afin que vous puissiez mettre la main (enfin, l'œil plutôt) dessus, ne voulant pas incruster encore trop de photos dans cet article déjà bien bien plein.

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  En bref : profitez de votre temps libre pour filer au Grand Palais en ces derniers jours d'exposition ! A ne manquer sous aucun prétexte.

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✒︎Jean Paul Gaultier, jusqu'au 03 août 2015 au Grand Palais (Paris)
✒︎Tarifs

★★★★★
—xoxo